La pelle à tarte

La cave du père Noël

Front de Noël, le grand chef Père-Noël, etc. On aurait pu partir en Finlande, mais on a choisi de suivre une piste plus locale.

On a donc décidé d'aller rendre visite au local du Front de Noël. Pas simple quand il est défoncé régulièrement par les voyoux clermontois, et qu'il doit changer souvent d'endroit. Mais on sait bien que le Père-Noël utilise des petits chinois pour faire fabriquer les jouets qui inondent le monde le 25 au soir. Le Front de Noël, il aime bien les chinois, parce qu'ils respectent les femmes, ils travaillent dur, et sans rechigner. Et puis ils respectent l'ordre et l'autorité, ça ce sont les vraies valeurs.

Bref, on s'est donc promenés à Clermont-Ferrand jusqu'à croiser un passant d'apparence chinoise, et on l'a suivi. Il a descendu la rue des gras, à tourner à gauche à la fin, a slaloomé dans les rues autour du marché Saint-Pierre, puis est monté dans le tram. On s'est engouffrés à sa suite avant que le tram ne démarre. Au bout d'un quart d'heure, ça nous a semblé bizarre : le local du front de noël était-il si loin ? Nous avons finalement suivi notre chinois jusqu'à la Croix de Neyrat, et avons déchanté: notre chinois était vietnamien, et allait à son cours de danse hip-hop. Tout était à recommencer !

En revenant vers le centre-ville, on a choisi de continuer jusqu'à l'université, aux Cézeaux, parce que là, il y en a plein, des chinois. Et puis on a décidé d'en choisir un petit pour le suivre. Bah oui, les chinois sont petits, c'est bien connu. On a donc trouvé le bon, notre chinois, et on l'a suivi.

On l'a accompagné jusqu'en centre-ville, et en montant sur le plateau central, on l'a suivi discrètement jusqu'à une porte dérobée. De couloirs en cours intérieures, on a commencé à s'enfoncer dans la vieille ville, et les sous-sols de la butte. Plus nous avancions, plus nous découvrions de salles, toutes remplies de chinois qui travaillaient à la fabrication des jouets. Et plus nous avancions, plus les salles étaient grandes et denses. Nous étions au cœur du local du Front de Noël, et nous avancions toujours !

Je vous propose maintenant d'écouter l'enregistrement qu'on y a fait.

Lancement son d'usine

(chuchoté)

  • On est en ce moment dans une très grande salle, le centre névralgique du local du Parti de Noël à Clermont-Ferrand. D'après mon estimation, on doit se situer sous la place de la Victoire.
  • Oui tu as certainement raison, car regarde en haut, on voit les enveloppes tomber de la boîte au lettre du Père Noël, qui est installée précisément sur la place.
  • Dès qu'une lettre tombe, quelqu'un se précipite pour en lire le contenu

(partie à rédiger) Statistiques et études de marché. Cette année, la mode est au bonnet rouge (bien vu, le lien direct avec le Père Noël) et aux armes. D'après les discussions que nous avons entendu, la Kalachnikov est une peu passée de mode, mais le point américain marche toujours très bien.

Bref, on continue d'avancer en s'éloignant du centre de statistiques et d'études de marché du parti.

  • Tiens, ça ne serait pas Rasemoquette là-bas, dans son atelier ?
  • Rasemoquette: atelier d'épilation de bougnouls, mois je respecte les gens, faut qu'ils soient glâbres, la boule à zéro.

On continue d'avancer, on arrive dans une grande salle, remplie de petits chinois, qui ne travaillent pas, qui sont sagement rangés, et qui regardent une estrade. Tiens, mais… mais on a vraiment de la chance, il semble que le Père Noël soit en déplacement exceptionnel à Clermont-Ferrand, pour booster les membres de son parti, pour la municipale clermontoise… Il s'approche du micro, il va parler, on va l'écouter :

Lancement discours Le Pen aux ouvriers. À la fin, on coupe le bruit d'usine.

Conclusion sur notre escapade.